Dépression de consanguinité et autogamie
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Dépression de consanguinité et autogamie
Zboubilol !
Pour ceux qui se demandent, pourquoi l'autogamie facilite la purge des allèles délétères et ce qu'est la dépression de consanguinité,et pourquoi l'autogamie c'est top pour la contrer, ce qui oblige donc les allogames à faire de l'outcrossing (et donc de l'attraction):
"L’effet immédiat d’un croisement consanguin est d’augmenter l’homozygotie des descendants, par rapport
à un croisement au hasard, et en particulier de révéler des allèles délétères partiellement récessifs, responsables de la
dépression de consanguinité. La dépression de consanguinité résulte donc d’une redistribution des allèles au sein des
génotypes mais il n’y a pas de changement de fréquence allélique. On caractérise l’effet des allèles délétères avant
l’action de la sélection.
Cependant, la consanguinité va également modifier l’action de la sélection qui sera alors plus efficace à
éliminer les allèles délétères à l’état homozygote qu’hétérozygote. A moyen et long terme, il en résulte une purge
des allèles délétères. A l’équilibre, une population consanguine subira donc un fardeau de mutation plus faible
qu’une population non consanguine. La dépression de consanguinité sera, elle aussi, diminuée. Ceci est d’autant plus
vrai que les mutations sont récessives, puisque le "gain d’efficacité" de la sélection grâce à l’augmentation de
l’homozygotie sera plus fort dans ce cas"
Source (plutôt solide) http://www.isem.cnrs.fr/IMG/pdf/thesesylvain.pdf
Pour ceux qui se demandent, pourquoi l'autogamie facilite la purge des allèles délétères et ce qu'est la dépression de consanguinité,et pourquoi l'autogamie c'est top pour la contrer, ce qui oblige donc les allogames à faire de l'outcrossing (et donc de l'attraction):
"L’effet immédiat d’un croisement consanguin est d’augmenter l’homozygotie des descendants, par rapport
à un croisement au hasard, et en particulier de révéler des allèles délétères partiellement récessifs, responsables de la
dépression de consanguinité. La dépression de consanguinité résulte donc d’une redistribution des allèles au sein des
génotypes mais il n’y a pas de changement de fréquence allélique. On caractérise l’effet des allèles délétères avant
l’action de la sélection.
Cependant, la consanguinité va également modifier l’action de la sélection qui sera alors plus efficace à
éliminer les allèles délétères à l’état homozygote qu’hétérozygote. A moyen et long terme, il en résulte une purge
des allèles délétères. A l’équilibre, une population consanguine subira donc un fardeau de mutation plus faible
qu’une population non consanguine. La dépression de consanguinité sera, elle aussi, diminuée. Ceci est d’autant plus
vrai que les mutations sont récessives, puisque le "gain d’efficacité" de la sélection grâce à l’augmentation de
l’homozygotie sera plus fort dans ce cas"
Source (plutôt solide) http://www.isem.cnrs.fr/IMG/pdf/thesesylvain.pdf
Le Renard Montois O-o- Dopamine
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Année d'étude : Diplomé(e)
Section : Bioingénieur
Option : Chimie et bioindustries
Date d'inscription : 15/09/2009
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